Le bonheur semble être une quête universelle, mais certains semblent l’atteindre plus facilement que d’autres. En observant de près ceux qui affichent une joie de vivre authentique, des schémas émergent. Ces personnes ont souvent des habitudes et des perspectives qui diffèrent de la majorité.
Plutôt que de se concentrer sur ce qu’ils n’ont pas, les gens heureux cultivent la gratitude pour ce qu’ils possèdent. Ils investissent du temps dans des relations significatives et trouvent du plaisir dans les petites choses du quotidien. Le secret réside peut-être dans leur capacité à savourer l’instant présent tout en ayant une vision positive de l’avenir.
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Plan de l'article
La recherche sur le bonheur menée par Robert Waldinger à l’université Harvard révèle que les relations sociales sont un des facteurs déterminants du bonheur. Cette étude, l’une des plus longues et complètes jamais réalisées, suit des centaines de personnes sur plusieurs décennies. Les résultats montrent que les personnes avec des liens sociaux forts vivent plus longtemps et en meilleure santé.
Meik Wiking, président de l’Institut de recherche sur le bonheur à Copenhague, abonde dans ce sens. Selon lui, les interactions sociales de qualité augmentent non seulement le bien-être subjectif, mais aussi la résilience face aux difficultés de la vie. En d’autres termes, une vie sociale riche et variée constitue un bouclier contre l’adversité.
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- Robert Waldinger : directeur de l’étude sur le bonheur à Harvard.
- Meik Wiking : président de l’Institut de recherche sur le bonheur à Copenhague.
- Kevin Gilliland : psychologue clinicien et expert en bonheur.
Kevin Gilliland, psychologue clinicien et auteur de plusieurs ouvrages sur le bonheur, souligne aussi l’importance de l’engagement social. Selon lui, les personnes heureuses investissent du temps et de l’énergie dans leurs relations, qu’il s’agisse de famille, d’amis ou de communautés. Cette implication sociale est souvent source de soutien émotionnel et de partage, deux éléments majeurs pour une vie épanouie.
Nom | Rôle |
---|---|
Robert Waldinger | Directeur de l’étude sur le bonheur à Harvard |
Meik Wiking | Président de l’Institut de recherche sur le bonheur |
Kevin Gilliland | Psychologue clinicien et auteur |
La recherche sur le bonheur montre que l’engagement social et les relations de qualité sont des piliers essentiels. Ces interactions, loin d’être superficielles, offrent un cadre de soutien et de partage qui nourrit le bien-être et la résilience face aux défis de la vie.
Lâcher prise et accepter l’imperfection
Kevin Gilliland, psychologue clinicien et auteur de plusieurs ouvrages sur le bonheur, préconise le lâcher-prise comme une des clés essentielles pour une vie épanouie. Dans ses livres, dont Bien lutter, bien vivre et Le progrès et non la perfection, il développe l’idée que chercher la perfection est non seulement illusoire, mais aussi source de stress et de frustration.
Accepter l’imperfection
Les recherches de Gilliland montrent que les personnes heureuses adoptent une approche différente face aux erreurs et aux échecs. Plutôt que de se laisser submerger par la culpabilité ou le regret, elles choisissent d’apprendre de leurs expériences. Cette attitude permet de transformer les obstacles en opportunités de croissance personnelle.
- Kevin Gilliland : psychologue clinicien et auteur de Bien lutter, bien vivre et Le progrès et non la perfection
La quête du progrès
Le concept de progrès plutôt que de perfection est central dans le discours de Gilliland. Selon lui, viser une amélioration continue, même minime, est plus soutenable et gratifiant. Cette perspective encourage une attitude de bienveillance envers soi-même et réduit le sentiment de pression constante.
Ouvrage | Concept clé |
---|---|
Bien lutter, bien vivre | Lâcher-prise |
Le progrès et non la perfection | Progrès continu |
L’idée est de privilégier des objectifs réalistes et atteignables plutôt que des idéaux inatteignables. Cette approche favorise une résilience accrue et un bien-être durable, en accord avec la nature imparfaite de l’existence humaine.
Adopter une attitude positive et résiliente
La résilience est un trait commun aux personnes heureuses. Clémence, touchée par les attentats de Charlie Hebdo, du 13 novembre et de Nice, illustre parfaitement cette capacité à se relever après des épreuves traumatisantes. Dans ses articles publiés sur madmoiZelle, elle partage ses stratégies pour retrouver le bonheur malgré l’adversité.
Le rôle des habitudes quotidiennes
Meik Wiking, président de l’Institut de recherche sur le bonheur et auteur de Le Livre du Hygge et Le Livre du lykke, met en avant l’importance des petites habitudes quotidiennes pour développer une attitude positive. Le concept de hygge, par exemple, encourage à créer des moments de confort et de convivialité, éléments essentiels pour une vie épanouie.
- Clémence : cherche les clés du bonheur malgré les épreuves
- madmoiZelle : plateforme de publication d’articles thérapeutiques
- Meik Wiking : président de l’Institut de recherche sur le bonheur
- Le Livre du Hygge : guide sur le bonheur à travers le confort et la convivialité
La santé physique comme levier de bien-être
Les études montrent que la santé physique joue un rôle fondamental dans le bien-être. Adopter une routine d’exercice régulier et maintenir une alimentation équilibrée ne sont pas seulement bénéfiques pour le corps, mais aussi pour l’esprit. Un esprit sain dans un corps sain favorise une meilleure résilience face aux défis de la vie.
Éléments | Impact sur le bonheur |
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Exercice régulier | Améliore l’humeur et réduit le stress |
Alimentation équilibrée | Renforce la santé mentale |
Adopter une attitude positive et résiliente implique donc un ensemble de pratiques quotidiennes et une véritable attention à son bien-être physique. Ces éléments, combinés, sculptent une vie plus épanouie et plus heureuse.